TRIUM 2016 à l'écoute du bruit
autour d'une thématique de forte actualité socio-économique "enjeux et risques de la nouvelle mobilité".
Les axes de recherche de Jean-Hugh Thomas, chercheur au LAUM, et les travaux de Martial Nobou Dassi, ingénieur chez PSA, ont suscité l'intérêt des industriels, confirmant que la nouvelle mobilité urbaine devra savoir maitriser le son pour atteindre ses objectifs.
Autonome ou connecté, la voiture est en pleine mutation. Electrique, son silence est une source potentielle d'accident. Connectée, elle doit savoir qui "lui parle" avant de répondre à l'ordre donné.
Ainsi, la science de l'acoustique apporte-t-elle des voies de réponses à explorer.
En milieu confiné, un son est aujourd'hui identifiable mais qu'en est-il si le contexte est fortement perturbé ? Imaginez un seul instant un véhicule connecté agissant selon les ordres oraux transmis par "le pilote" ... le pilote en question est un papa et l'enfant ne peut que trouver amusant de répéter "tourne à droite" et de voir la voiture tourner à droite ... Quel enfant ne dirait pas "tourne à droite", une fois, deux fois, dix fois ... et si la voiture se comporte en manège, comment ne pas poursuivre ce jeu si drôle et pourtant tellement dangereux ?
L'acoustique s'applique aussi aux problèmes vibratoires générant des bruits indésirés. Alléger le véhicule en en maintenant sa robustesse est un enjeu industriel élevé. Le matériau utilisé doit répondre à ces exigences, rester économiquement accessible et offrir un confort sans couinement ni bruits parasites.
Quelle que soit notre mobilité, du pédestre au transport aérien, à l'heure où la préservation de la planète encadre toutes nos transformations technologiques, le son a un rôle à jouer et Le Mans Acoustique en devient un chef d'orchestre.